Créé en juillet 1944, lors d’une conférence des Nations Unies à Bretton Woods dans le New Hampshire (États-Unis), le Fonds monétaire international (FMI) encourage la stabilité financière et la coopération monétaire internationale, et s'efforce aussi de faciliter le commerce international, d'œuvrer en faveur d'un emploi élevé et d'une croissance économique durable, et de faire reculer la pauvreté dans le monde. Champ d’action du FMI : L’objectif premier du FMI est de veiller à la stabilité du système monétaire international, en d’autres termes, le système international de paiements et de change qui permet aux pays (et à leurs citoyens) de procéder à des échanges entre eux. Le mandat du FMI a été actualisé en 2012 pour couvrir l’ensemble des questions macroéconomiques et financières ayant une incidence sur la stabilité mondiale. Surveillance : Afin de maintenir la stabilité et de prévenir les crises du système monétaire international, le FMI examine les politiques économiques des pays, et l’évolution économique et financière à l’échelle nationale, régionale et mondiale, dans le cadre formel de sa mission de surveillance. Le FMI conseille ses 188 États membres, encourage des politiques visant à assurer leur stabilité économique, à réduire la vulnérabilité aux crises économiques et financières, et à améliorer les niveaux de vie. Le FMI évalue régulièrement les perspectives économiques dans les Perspectives de l’économie mondiale, les marchés financiers dans le Rapport sur la stabilité financière dans le monde et l’évolution des finances publiques dans le Fiscal Monitor (Moniteur des finances publiques). Assistance financière : Les financements du FMI donnent à ses pays membres l’appui nécessaire pour remédier à leurs problèmes de balance des paiements. Les autorités nationales élaborent, en étroite collaboration avec les services du FMI, des programmes d’ajustement qui bénéficient du financement de l’institution, ces concours financiers restant subordonnés à la réalisation effective de ces programmes. Le FMI a réagi à la crise économique mondiale en renforçant sa capacité d’accorder des prêts; il a approuvé en avril 2009 une refonte complète des dispositifs d’aide financière et adopté de nouvelles réformes en 2010 et 2011. Le FMI a modifié ses instruments de prêt de manière à offrir des outils souples de prévention des crises aux pays membres dont les paramètres économiques fondamentaux, les politiques économiques et les dispositifs institutionnels sont solides. Le FMI a doublé les limites d’accès à ses ressources et a accru ses prêts aux pays les plus pauvres, avec des taux d’intérêt nuls jusqu’à la fin 2016. Assistance technique : Le FMI offre de l’assistance technique et des formations pour aider les pays membres à renforcer leur capacité d’élaboration et d’exécution de la politique économique, notamment dans les domaines de la politique et l’administration fiscales, la gestion des dépenses, les politiques monétaire et de change, le contrôle et la réglementation des systèmes bancaire et financier, la législation et les statistiques. Droit de tirage spécial : Le FMI émet un avoir de réserve international appelé droit de tirage spécial (DTS), qui peut compléter les réserves de change des pays membres. Les allocations totales s’élèvent à environ 204 milliards de DTS (quelque 280 milliards de dollars). Les pays membres peuvent aussi échanger entre eux des DTS contre des devises. Ressources : Les quotes-parts des pays membres constituent la principale source financière du FMI. Elles correspondent globalement à la position relative de chaque pays dans l’économie mondiale. Actuellement, le montant total des ressources provenant des quotes-parts s’élève à environ 238 milliards de DTS (environ 327 milliards de dollars). De plus, le FMI peut emprunter à titre temporaire afin de compléter ces ressources. Les nouveaux accords d’emprunts (NAE), qui ont été élargis en 2011 et peuvent fournir jusqu’à 370 milliards de DTS (environ 515 milliards de dollars) de ressources supplémentaires, constituent les principaux compléments aux quotes-parts. Au milieu de 2012, les pays membres se sont également engagés à augmenter les ressources du FMI par le biais d’accords d’emprunts bilatéraux; actuellement environ 370 milliards de dollars (270 milliards de DTS) sont en vigueur. Lorsque la 14e révision générale des quotes-parts prendra effet et que tous les pays membres s’acquitteront de l’augmentation de leur quote-part, les ressources du FMI provenant des quotes-parts doubleront. On procèdera alors également à une diminution correspondante des ressources au titre des NAE dans le cas des pays participants. Gouvernance et organisation : Le FMI est responsable de son action devant les gouvernements de ses États membres. L’organe suprême de la structure de gouvernance est le Conseil des gouverneurs, qui se compose d’un gouverneur et d’un gouverneur suppléant par État membre, qui émanent généralement de la banque centrale ou du ministère des finances. Le Conseil des gouverneurs se réunit une fois par an, à l’occasion de l’Assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale. Vingt-quatre gouverneurs siègent au Comité monétaire et financier international (CMFI), qui se réunit normalement deux fois par an. La gestion au quotidien du FMI est supervisée par son Conseil d’administration, composé de vingt-quatre administrateurs qui représentent la totalité des pays membres et dont le travail est orienté par le CMFI et appuyé par les services du FMI. Une proposition d’amendement des Statuts du FMI créera le premier Conseil d’administration exclusivement composé de membres élus. Le Directeur général, qui est assisté de quatre Directeurs généraux adjoints, dirige les services du FMI et préside le Conseil d’administration.

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